C’est un petit film qui frappe…
Pour vous faire réfléchir à deux fois
Le jour où vous serez tenté de frapper.
Le nouveau clip de la Fondation pour l’enfance contre les violences éducatives
Ordinaires mettra en scène, sur quinze chaînes télévisées à partir de samedi,
Les effets d’une claque au ralenti…
Un visage d’enfant surpris et impuissant filmé au rythme
De 1000 images par seconde,
Qui dévisse littéralement sous la main de sa mère, excédée par quelques
Vroum ..vroum alors qu’elle est au téléphone…
Les lèvres du garçonnet, la mâchoire, la chair, tout est violemment impacté
Et le spectateur reçoit, lui, un choc au moins aussi fort :
Vu sous cet angle, c’est de la violence,
Pas de l’éducation.
EN SAVOIR PLUS ENFANTS
Faut-il définitivement proscrire les claques.
C’est le message qu’on veut faire passer », explique Gilles Lazimi,
Médecin du centre de santé de Romainville
(Seine-Saint-Denis) et coordinateur de cette campagne, la deuxième
Que lance la Fondation pour l’enfance sur ce thème après un premier clip en 2011.
Il n’y a pas de petites claques.
C’est une violence, et il n’y a pas de violence sans conséquences ni sans risques.
Un cerveau d’enfant est fragile… Et quand on sait que 50 % des parents français
Donnent la première claque avant l’âge de 2 ans, il serait temps d’en prendre
Conscience. C’est un fait, alors que 33 pays dans le monde interdisent aux parents
Infliger le moindre châtiment corporel …
Pas même une tape sur la main … l’Hexagone reste drapé dans sa certitude
Qu’une bonne fessée n’a jamais faite de mal à personne.
Il n’existe pas de statistiques, mais, en gros, 85 % des parents français avouent
Avoir la main plus ou moins leste.
Beaucoup n’en sont pas vraiment fiers et Regrettent ces gestes qui leur
Échappent. Tous les médecins qui se sont penchés au long cours sur le supposé
Effet positif d’une claque sont formels.
Une gifle interrompt l’activité cérébrale, tente de résumer le docteur Lazimi.
Elle empêche l’enfant de penser, elle l’inonde d’hormones de stress,
Le dépossède De son corps, ce qui, à terme,
Peut l’inciter à mettre son corps en danger (vitesse, alcool…).
Mais surtout, il finit par penser que frapper est un mode
De communication, qu’aimer, c’est frapper.
Et le jour où il sera parent à son tour, il lèvera la main sur ses enfants…
Un cercle vicieux. Avec un risque d’escalade réel, puisque les adultes qui pensent
Que les violences leur ont été profitables ont tendance à taper plus tôt, plus souvent
Et plus fort. Et si une petite minorité glisse vraiment vers la maltraitance pénale,
Aucun ne bascule dans l’enfer sans être d’abord passé par la case « Claque ».
Alors, certes, il est difficile de culpabiliser tous ceux qui cèdent,
Parfois, à ce mauvais réflexe, surtout quand ils agissent sous le coup
De la peur parce que l’enfant s’est mis en danger.
Un cercle vicieux. Avec un risque d’escalade réel, puisque les adultes qui pensent
Que les violences leur ont été profitables ont tendance à taper plus tôt, plus souvent
Et plus fort. Et si une petite minorité glisse vraiment vers la maltraitance pénale,
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Une petite trace de votre passage, fait toujours plaisir. Merci l